Une entreprise, autre chose qu’une caisse enregistreuse ? Un patron soucieux de l’environnement et du contexte social, ça existe ? Une start-up qui résout les défis de demain, c’est possible ? Est-il possible de travailler dans le sens de l’intérêt général et de gagner de l’argent ?
Vous y croyez …? Vous avez bien raison !
Le business social se répand partout, rééquilibre les forces et répond à notre quête de sens !
Notre société change progressivement d’économie et de système de valeurs, et on vous montre pourquoi et comment !
Agir pour changer les choses
Il vous arrive souvent de penser « trop de gens n’ont pas accès à …» « ou certains n’ont pas les moyens de …» ou « certains sont davantage touchés par … » et vous vous dites, que pourrait-on faire ? Et bien, vous êtes au coeur d’un projet social ! Vous souhaitez oeuvrer dans une mission qui a du sens et qui apporte à l’ensemble de la société, vous voulez agir pour le bien commun ! Super ! Vous n’êtes pas tout.e seul.e ! De plus en plus de personnes s’engagent : bénévole d’association, entrepreneur.e social.e ou encore intrapreneur.e (à l’intérieur d’une entreprise, quelqu’un apporte un changement social par exemple !).
En Polynésie, des défis majeurs
Nous faisons face à des menaces de taille. En Polynésie française, l’atteinte environnementale s’installe, les problème de santé sont immenses, la prise en charge des personnes âgées se pose et les écarts de richesses se creusent. Nous rencontrons également des difficultés de mobilité : inter-îles et à l’intérieur de nos îles. Tous ces problèmes ont un impact sur l’ensemble de la société : les enfants sont exposés, les personnes vulnérables et aussi, les entreprises et leurs salariés donc l’économie. Les pouvoirs publics sont généralement les premiers cités pour faire face à ces problèmes, et force est de constater qu’ils n’ont pas réponse à tout. Citoyen.nes, entrepreneur.es, relevons ces défis !
Vous voulez changer le monde ? Regardons de plus près ce qui existe et qui sont les leaders inspirants et vous serez sur la route du changement !
Ils ont décidé de changer le monde et ils l’ont fait!
Robert Owen (1771-1858)
issu d’un milieu populaire au Royaume-Uni, humaniste convaincu, il interdit le travail des enfants dans sa filature et envoie les enfants d’ouvriers à l’école dès leur plus jeune âge. Il est persuadé que l’éducation des ouvriers et de leurs enfants fera la réussite des entreprises, garçons et filles sont scolarisés à compter de 3 ans, ce qui fait de Robert Owen, le père de l’école maternelle au Royaume-Uni.
Muhammad Yunus (1940)
définit le « social business » comme « une entreprise ne réalisant pas de pertes et ne distribuant pas de dividendes ». Il est le père de la Grameen Banque qui pratique le microcrédit auprès des personnes les moins solvables depuis 1976. Il est d’ailleurs prix Nobel d’économie 2006 pour avoir créé un système qui a permis d’équiper 700 000 personnes en panneaux solaires au Bangladesh.
Bill Drayton (1943)
ancien conseiller de Bill Clinton crée le premier réseau mondial d’entrepreneurs sociaux ASHOKA en 1980 qui fait grandir plus de 3300 entrepreneurs sociaux dans le monde. Il popularise dès 1972, le concept « d’entrepreneur social ».
Jean-Marc Borello (1957)
éducateur, il a travaillé comme bénévole dans plusieurs associations de lutte contre l’exclusion, pour finalement prendre la tête du Groupe SOS. Le Groupe SOS compte 480 établissements et 16 000 salariés et démontrent que l’on peut « créer et pérenniser des activités économiques variées et fournir des services d’excellence pour tous, y compris aux plus démunis» sans poursuivre une logique financière.
Ces leaders vous inspirent-ils ? Peut-être avez-vous autour de vous des gens qui vous ont marqué par leur courage et leur conviction et qui eux aussi, voulaient changer le monde ?
« L’économie sociale n’est ni un complément, ni une alternative. C’est un moyen de changer l’économie. » Jean-Marc Borello, Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles, 2013.
Les moyens de changer l’économie…
Coopérative, mutuelles qu’est-ce que c’est ? Elles naissent au XVIII ème en réponse souvent à une forme d’oppression et démontre la capacité des groupes à s’organiser pour « se serrer les coudes ». On y adhère librement, un homme ou femme représente une voix et enfin la rémunération est limitée. Coopérative de crédit, de production, certaines fêtent aujourd’hui 120 ans d’existence à l’image du Crédit Coopératif.
Localement en Polynésie française, le tissu associatif est très dense et diversifié. Plusieurs acteurs de l’économie sociale sont actifs.
ADIE, inspiré du microcrédit de la Grameen Bank, l’association accompagne et finance des porteurs de projets dans toutes les îles.
INITIATIVE POLYNESIE soutient et accompagne les porteurs de projets en leur apportant des prêts d’honneur à 0%. Un réseau de mentors aguerris accompagne l’entrepreneur.e.
CLUB FACE agit contre l’exclusion, met en place des actions dans les quartiers et accroit la responsabilité sociétale des entreprises membres.
Et plus récemment et sous une forme différente, commerciale cette fois, de nouveaux projets émergent, Food & CookLab est de ceux-là ! Pour mieux comprendre, notre fonctionnement, retrouvez les explications dans la rubrique Impact Social. Le changement, on en veut !
Les valeurs universelles d’entraide et de faire ensemble sont très présentes en Polynésie. C’est une excellente initiative de les développer et de valoriser tout ce potentiel et ses richesses. Pour un meilleur présent et un meilleur futur.
Bonjour et merci beaucoup pour ton commentaire ! Il est vrai qu’en Polynésie, les valeurs d’entraide sont très présentes, c’est pour cette raison qu’il faut amener plus de gens à créer des entreprises qui fonctionnent autrement ! Merci et à très bientôt !